Dernier roman signé Dan Abnett traduit en VF par la BI, Titanicus nous livre une vision du Mechanicus et de ses liens avec l'Imperium. Rien que pour cela ce roman est intéressant. Plus qu'un obscur Codex sans vie qui ne permettrait pas d'avoir une vision aussi poussé. Après, je le trouve en deçà de ses autres romans. Peut-être est-ce dû au volume de pages plus important qu'a l'habitude. De nombreux bugs viennent émailler l'ouvrage et le style y est parfois un peu plus lourd. De même que j'ai eu tendance à me perdre un peu dans les personnages et les différentes histoires parallèles.
Je n'imaginais pas les combats des machines comme ceux décrits. Trop souvent les choses se déroulent en combats rapprochés et l'alternance des vainqueurs est trop du chacun son tour. De même, un peu plus de description, notamment en ce qui concerne les machines utilisé par le Grand Ennemi ne m'auraient pas déplu.
Certaines choses auraient eu le mérite d'être plus développées mais malheureusement on passe trop vite de l'introduction à la conclusion sur certaines intrigues.
Malgré ces critiques (qui ne sont que mon humble avis), il n'en reste pas moins un ouvrage plaisant qui permet d'aborder à nouveau une facette méconnue ou mal développé de l'univers de 40K.
Dans la foulée de ce roman, j'enchaîne avec les guerriers d'Ultramar (la suite des aventures du Capitaine ultramarine Uriel Ventris), histoire d'avoir ma dose de 40K ^^
lundi 11 mai 2009
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Je te rejoins sur certains points: les machines du Chaos sont trop peu développées - on sent qu'elles ont quelquechose de dérangeant, de corrompu mais cela reste trop "murmuré" -, certaines intrigues auraient mérité un peu plus de développement - elles sont satisfaisantes en l'état mais nous laissent parfois sur notre faim - et la relecture pêche légèrement (sans atteindre toutefois les affres du premier Felix et Gotrek).
RépondreSupprimerCôté positif cette fois: un chapeau bas à Dan Abnett qui a réussi le tour de force de prendre visuable le monde du Mechanicus, ses guerres intestines et ses nombreuses factions. Ce monde est clairement un monde à part, bien loin des Spaces Marines, de l'Inquisition et "presque" de la Garde Impériale.
Bref, même si on peut regretter certaines choses, Titanicus est un plaisir, un livre qu'on parcourt fébrilement malgré ces presque 600 pages.
NB